BON A SAVOIR Juillet 2016
la bonne repentance
La repentance est définie comme le regret ou la douleur qu’on a de ses péchés. Quand un homme entend l’évangile du salut, et s’il l’accepte, il reconnait aussitôt que sa vie et ses actions passées n’étaient pas en conformité avec le plan de Dieu. La parole de Dieu produit en lui une tristesse, une douleur, un profond regret qui se manifestent par une repentance :
« Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : repentez-vous » (Actes 2 : 37-38a).
La repentance sincère est INEVITABLEMENT suivie par une conversion (action de changer de vie). Ce jour de la pentecôte, après avoir entendu le message des apôtres, le peuple se repentit et se convertit au ‘christianisme’ :
« …et, en ce jour-là, le nombre de disciples s’augmenta d’environ Trois mille âmes » (Actes 2 : 41b).
La repentance n’est pas seulement l’affaire des personnes qui veulent venir à Christ, mais aussi un acte posé par un ‘enfant de Dieu’ lorsqu’il a commis une faute :
« Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratiques tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes. » (Apocalypse 2 : 5).
Et pour y parvenir, il faut au préalable reconnaitre son tort, et c’est à ce niveau que se passe tout l’enjeu.
Une bonne repentance est sincère : Plusieurs personnes se repentent sous le coup de l’émotion, elles ont reçu le message ou l’exhortation par leur intelligence percevant la forme plus que le fond, elles se lancent finalement dans une repentance fausse qui n’entraine aucune conversion, aucun changement. D’autres se repentent par peur d’une punition immédiate, c’est le cas d’Acan qui a volé des objets dévoués par interdit lors de la conquête de Jéricho par le peuple d’Israël :
« Acan répondit à Josué, et dit : il est vrai que j’ai péché contre l’Eternel, le Dieu d’Israël » (Josué 7 : 20).
Il aurait pu se repentir juste après que l’Eternel a fait savoir qu’un crime avait été commis, mais il a attendu que sa tribu, sa famille, sa maison, sa personne soient désignées pour se repentir. D’aucuns se repentent quand ils n’ont plus de possibilité de se justifier, ayant passés tous les instants précédents à expliquer ce qui les a poussé à fauter, sans reconnaitre leur responsabilité. Et nous entendons beaucoup de chrétiens après une vive exhortation dire : « d’accord, (excuse-moi), prie alors pour moi ! » : vraiment aucune sincérité !