2018
LE CHRETIEN : LE TEMPS ET LA PATIENCE
De la conception à la naissance, de l’enfance à l’âge adulte, nous sommes soumis au temps. C’est un facteur qui est imposé à l’homme, et comme la direction d’une tornade, il lui est impossible de le contrôler. Pour s’orienter, les hommes se sont fixés des repères pratiques tels que des horloges et des calendriers. Bien d’autres éléments de la nature renseignent sur son écoulement telles que la course du soleil et les saisons. Néanmoins, la perception du temps reste relative : Certaines journées semblent plus longues que d’autres ; des instants de désagrément (maladie, mort, échec, etc.) semblent s’éterniser pourtant ceux de joie paraissent éphémères.
Dans ce présent siècle, la plus grande considération du temps pour l’homme est ‘l’alibi’. Maintes fois, les hommes ont accusé le temps pour justifier une non-réalisation ou une incapacité. ‘Je veux bien, mais je manque de temps ; C’est à cause du temps que je n’ai pas pu… ; Quand j’aurai le temps, je ferai ; etc.’ sont les excuses les plus fréquentes. Et la notion qu’on attribue au temps est en quelque sorte une opposition ou un frein à la capacité. En effet, l’homme continue à considérer durant toute sa vie que le temps est un ennemi à son épanouissement : « il nous empêche de demeurer jeune, de faire plusieurs choses à la fois ; de réaliser ceci ou cela ; il nous joue des tours : interminable quand il devrait s’effacer, éphémère quand il devrait ralentir ; Il ne nous permet pas de réussir, de devenir riche, devenir encore plus riche… ». Et pourtant, toute personne apte dispose de Vingt-quatre heures par jour. Malencontreusement sa consommation est dictée par nos priorités, ce qu’on juge indispensable : Manger, travailler, dormir, se distraire, etc. D’une chose à l’autre, selon la jouissance qu’on éprouve, on étire le temps, en oubliant qu’une minute de plus passée à faire quelque chose correspond à une minute de moins pour la chose suivante. Finalement, les hommes passent leur temps à ‘courir après le temps’… sans jamais le rattraper : Une journée passée (ou perdue) ne reviendra jamais : il n’existera jamais plus de 31 Décembre 2017.
Et le chrétien dans tout ce système de pensées semble ne pas faire l’exception : N’évangélisant pas, n’exhortant pas, n’assistant pas aux programmes chrétiens par manque de temps. Le matin, aussitôt levé, déjà en retard pour le travail ; le soir, assez fatigué et le temps de sommeil qui reste est insuffisant. Alors, ne prie, ni ne médite à cause du temps, ou du moins, à cause du manque de temps. Ainsi, des jours, des années passent, et la relation avec Dieu se dissipe comme la rosée au lever du soleil. Le pire, c’est que cette excuse est même utilisée après une bénédiction du Seigneur : Après avoir obtenu le travail, le mariage, la promotion tant recherchés, on n’a plus le temps pour Dieu. A se dire si dans certains cas, serait-il nécessaire pour lui de nous exaucer. Finalement, on se poserait la question : « Le temps est-il l’obstacle principal dans la vie d’un enfant de Dieu ? »
La foi est au cœur de la marche chrétienne :
Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on ESPERE (Hébreux 11 : 1a).
Mais comment et pourquoi avoir foi si ce qu’on espère ‘est déjà là devant soi’ ? Par exemple : « si quelqu’un a faim, et qu’il est devant un repas succulent. Il n’a pas besoin de foi pour manger, il mange tout simplement. Mais si au moment où il a faim, et qu’il n’a rien pour satisfaire cette faim, il espèrera en un secours étranger. Et dès l’instant où il pourra combler cette faim, il n’aura plus besoin d’avoir foi. » Donc ce qui sépare le chrétien de ce qu’il espère à son accomplissement, c’est le temps. C’est à cause du temps qu’il ne voit pas encore physiquement ce qu’il attend. Il a besoin de temps pour que ce qu’il espère s’accomplisse. Le temps est donc un allié, et non un ennemi.
Dieu se sert aussi du temps pour éprouver notre foi. Le peuple d’Israël après la traversée de la mer rouge, après avoir chanté des louanges au Seigneur qui a exterminés leurs ennemis, au bout de trois jours, a cessé de croire en la grandeur de Dieu et s’est mis à pleurnicher par manque d’eau (Exode 15). Et pourtant, c’est à ce moment qu’il devait montrer sa confiance en Dieu :
Souviens-toi de tout le chemin que l’Eternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’EPROUVER, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements. (Deutéronome 8 : 2).
Comme pour ce peuple, la longue attente chez le chrétien créé le découragement. Le temps doit donc être le compagnon de la foi parce qu’il produit la patience.
La patience peut être définie comme étant le fait d’attendre quelque chose sans se laisser influencer par le temps : « Ce que Dieu a dit s’accomplira certainement, peu importe que je doive attendre un an ou dix, j’attends sans perdre la foi ; j’attends, un point c’est tout : Je suis patient. » La patience est le premier attribut de l’amour :
La charité est PATIENTE… (1 Corinthiens 13 : 4).
‘C’est parce que je suis patient que je prouve mon amour pour Dieu et pour les hommes’. Etant aussi un fruit de l’esprit, la patience produit la persévérance, et cette dernière nous maintient dans la voie du salut :
Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé (Matthieu 24 : 13).
Alors, un chrétien impatient est un homme qui cessera d’avoir foi.
Alors, toi qui cherches le Seigneur, réorganise ton temps, débarrasse-toi de tout ce qui est inutile et limite le temps de ce qui t’occupe régulièrement. Si tu ne consacres pas du temps dans la connaissance de Dieu, les épreuves et les situations de la vie t’épuiseront au point où tu finiras par perdre ‘patience’ dans l’accomplissement des promesses de Dieu dans ta vie. Pose-toi la question de savoir ce qui prend ton temps ? Reprends-le entre ses mains ! Utilise-le sagement en donnant une part considérable pour l’œuvre du ministère (Evangélisation, assistance, etc.).
Le temps n’est pas ton ennemi ni la raison de ton incapacité, mais le moyen d’expression de ta patience et de ta persévérance envers Dieu.
2018
TU ES ACTEUR ET NON SPECTATEUR DANS LES SITUATIONS DE TA VIE
Dans la vie de tous les jours, tu fais sans cesse face aux situations désagréables : Maladies, perte d’emploi ou non-paiement de salaire, pannes de véhicules et d’appareils, vol, perte d’argent, conflits divers, etc. Des situations qui semblent ne pas dépendre de toi et qui surgissent comme de nulle part dans le but de te déconcentrer, te distraire, te freiner ou te détourner de ta bénédiction. Ses situations sont-elles réellement sans contrôle ? Que dit la parole de Dieu à ce sujet ?
Un acteur est un personnage qui joue un rôle dans un théâtre, qui influence chaque scène et qui y participe activement ; pourtant un spectateur est quelqu’un qui regarde tout simplement sans modifier quoique se soit, tout se passe hors de son contrôle et il ne peut rien n’y faire. Plusieurs évènements de ta vie sont en effet semblables à une pièce de théâtre où chaque acteur tire les ficelles de son côté. Et tu as très souvent cru que c’est la volonté de Dieu que les choses se passent ainsi et que ta responsabilité s’arrête sur la recherche et la manifestation de la sanctification :
Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12 : 14).
C’est bien si tu le fais, mais ce n’est pas tout.
Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples :
Voici, JE VOUS AI DONNE LE POUVOIR de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire (Luc 10 :19).
L’ennemi, n’ayant pas pu te garder dans son camp, s’évertue tous les jours à te rendre la vie difficile : C’est lui qui est derrière cette maladie qui ronge tes proches ou toi-même te poussant chaque mois à dépenser presque tout ton salaire dans les hôpitaux ; c’est lui qui est derrière ce patron qui ne te paye pas pourtant ton rendement est bon et les caisses sont pleines ; c’est lui qui est derrière cet employé qui bloque la progression de ton dossier par lequel Dieu veut te bénir abondamment ; c’est même encore lui qui est derrière ce conflit que tu as avec ton enfant, ton épouse ou ton partenaire d’affaires alors que tu avais prié et c’est l’Eternel qui avait mis cette personne auprès de toi. Et tu te demandes si cette parole de l’écriture est certaine :
C’est la bénédiction de l’Eternel qui enrichit, et il ne la fait suivre d’aucun chagrin » (Proverbes 10 : 22).
Pourquoi sembles-tu voir le chagrin ? Parce que tu n’as pas compris que le Seigneur t’a donné le pouvoir. La tempête peut se lever contre ta destinée, au lieu de t’apeurer et de la laisser briser ta barque, lève-toi et terrasse l’ennemi qui s’oppose à ta progression. C’est ce que Jésus fit lorsque dans la barque avec ses disciples et allant à l’autre bord, une grande tempête se jeta sur eux :
Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme (Matthieu 8 : 26).
Dieu n’est pas un homme pour mentir, ni le fils d’un homme pour se repentir (Nombres 23 : 19). Il ne peut pas te bénir et encore s’opposer à cette bénédiction. Ce n’est non plus à lui de venir lutter contre ce petit-adversaire qui te bloque le chemin. Il t’a dit :
Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel (Matthieu 18 : 18).
C’est à toi de lier ou de délier, ce n’est plus à Dieu de le faire. Lie ce contrat qui t’a été donné par Dieu, délie-le de toute rupture de salaire et de tout autre incident désagréable ; Délie tes enfants de toute maladie qui les affecte ; délie de tes biens les pannes et réparations diverses, délie de tes finances toutes dépenses futiles non-programmées… Si tu restes à ne rien faire, tu seras certainement fils de Dieu, mais ta vie ressemblera à un champ de ruine où rien n’est verdoyant. Arrête de laisser les choses se passer devant toi comme elles veulent en te justifiant que c’est la volonté de Dieu. Sa volonté est que tu manifestes ta victoire sur tous les serpents et scorpions qui défilent devant toi. Des drames et deuils remplissent ta famille, comme si c’est la seule famille qui doit être éprouvée. En trois mois, trois deuils, et tu te dis que c’est normal. Non ! Tu commences une affaire après avoir prié et jeuné, et un matin, elle s’arrête sans explications : les clients ne viennent plus, tes employés te volent sans arrêt, tu appelles ceux qui te doivent et personne ne veut te rembourser. Et satan, en falsifiant la parole de Dieu te laisse croire que c’est une persécution normale. Non ! Quand le peuple d’Israël était en phase de recevoir l’héritage promis par Dieu à Abraham, Isaac et Jacob, un mur se dressait devant eux : le mur de Jéricho. Fallait-il reculer parce que soi-disant c’est la volonté de Dieu ? Non, ils se sont levés et ils ont renversé cette montagne qui faisait obstacle à leur bénédiction. Alors, fais de même.
Dieu t’a déjà béni, et non Dieu va te bénir. A la croix, Christ a crié :
…Tout est accompli. (Jean 19 : 30a).
Maintenant, ce sont Goliath, balak, les fils d’anack, les montagnes, les vallées, les vents et tempêtes qui s’opposent à ta bénédiction. Tu as le pouvoir de les terrasser, n’attends pas que Dieu descende lui-même les combattre, lève-toi avec l’assurance de ta victoire et anéantis cette résistance ; fonce sans te laisser influencer. Veille sur ton cœur, et conduis ta bénédiction à sa manifestation.
Un acteur est un personnage de film qui sort TOUJOURS gagnant ; tu es un acteur. Mène les situations de ta vie avec autorité et puissance. C’est ainsi que Dieu t’a fait :
Tu es un Vainqueur !