2016
Livres Decembre 2015
02 Décembre 2015 : Amos
09 Décembre 2015 : Abdias
16 Décembre 2015 : Jonas
23 Décembre 2015 : Michée
2016
ACCEPTE LA CROIX POUR UN CHANGEMENT PUISSANT
La croix symbolise la souffrance, le sacrifice, la mort et nous rappelle la crucifixion de Jésus-Christ car c’est là que tout a été accompli (Jean 19 : 30). Il a par cet acte achevé la mission de s’offrir comme victime expiatoire pour nos péchés et le déclic s’est produit à ce moment précis. Il a crucifié sa chair pour nous et a rendu son esprit à Dieu le Père qui l’a ensuite ressuscité d’entre les morts :
Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pêcheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour (Luc 24 :7).
Oui, il a fallu que Jésus-Christ meure pour que la résurrection se produise. Lui, le Fils de Dieu n’a pas échappé à la croix ; peu avant son arrestation, ému par les épreuves par lesquelles il devait passer, il a exprimé sa peine à son Père mais tout en étant prêt à accepter sa volonté :
Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne (Luc 22 : 42).
Dieu n’a pas épargné son fils unique de la souffrance de la croix, à plus forte raison nous. Nous sommes donc contraints de l’accepter pour qu’il nous fasse croître spirituellement. La croix est le chemin obligatoire pour un profond changement de vie car Dieu ne bâtit pas sur des anciennes fondations. Il faut que l’orgueil meure pour que l’humilité prenne place, que la colère, la haine et la rancune disparaissent pour que l’amour s’installe, que la malédiction prenne fin pour que vienne la bénédiction. Le vieil homme doit mourir pour donner vie à l’homme nouveau :
Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit ; car elle emporterait une partie de l’habit, et la déchirure serait pire. On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues ; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent (Matthieu 9 : 16-17).
Nous sommes appelés à grandir spirituellement et à donner naissance à une véritable vie victorieuse et pleine de puissance en Jésus-Christ. Il faudra donc compter avec les épreuves, le désert, …le manque ; subir ainsi la douleur d’enfantement qui est nécessaire pour évoluer spirituellement et vivre le changement : C’est notre croix :
Puis il dit à tous. Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive (Luc 9 :23).
Acceptons la croix, ne la fuyons pas. Dieu peut nous laisser vivre ou travailler dans un environnement hostile simplement dans le but de nous transformer, ne changeons pas de cadre sans avoir demandé à Dieu sa volonté ; si nous le faisons, nous refusons la croix. Il peut permettre que les membres de notre famille nous calomnient, nous rejettent, nous ne devons pas les fuir mais plutôt vivre avec eux et les aimer, c’est la croix que nous portons. Sur cette croix, nous devons crucifier le manque de pardon, la haine, la vengeance pour revêtir l’amour. Il peut permettre que nous soyons innocemment accusés et jetés en prison – le cadre qu’il a choisi pour nous bâtir – ; si nous corrompons le juge pour être libre, nous refusons la croix. Dans tous les cas, évitons les plans B qui peuvent aller contre la volonté de Dieu qui déclare :
Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs (Galates 5 :24).
Passer par la croix ne signifie pas que Dieu nous a abandonné ou que nous avons échoué, mais c’est un moyen efficace pour nous faire entrer dans une nouvelle dimension spirituelle. C’est dans ces moments là qu’il battit notre foi, transforme nos caractères, brise notre orgueil et nous montre que nous ne pouvons rien faire sans lui. C’est au fond des cellules que certaines personnes ont accepté d’ouvrir leur cœur à Jésus-Christ. C’est dans les moments de maladie, cloués sur un lit que plusieurs ont accepté de suivre Jésus-Christ. C’est dans le rejet, l’humiliation que d’autres ont compris que leur force et leur sagesse ne valaient rien. C’est dans le chômage prolongé que certains ont compris que leurs relations ne pouvaient rien faire pour eux et que seul Dieu pouvait changer leur situation ; etc. Bien aimé, c’est lorsque le nageur est au bout de ses forces qu’il accepte la bouée de sauvetage. Dieu nous aime et veut nous utiliser puissamment pour sauver nos frères, parents, amis, voisins, etc., il doit détruire en nous ce que Satan a passé de nombreuses années à construire. Les forteresses doivent tomber, les liens doivent être brisés et tout ceci passe par la croix.
Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous (1 Pierre 4 :14).
Accepte la croix, l’humiliation, la persécution, c’est une preuve que tu aimes Dieu et tu verras de puissants changements dans ta vie et dans ta famille.
Prière : Père au nom de Jésus-Christ, j’accepte de passer par la croix et je me laisse façonner en vue d’un changement pour ta gloire. Amen !
Jeudi 03/12/15 | Matthieu 9 : 16-17 |
Vendredi 04/12/15 | Luc 9 : 23-27 |
Samedi 05/12/15 | 1 Pierre 4 : 12-19 |
Dimanche 06 /12/15 | Galates 5 : 16-25 |
Lundi 07/12/15 | Hébreux 10 : 10-11 |
Mardi 08/12/15 | Romains 8 : 17-21 |
2016
SOUMETS-TOI AU SEIGNEUR
La soumission à une loi, ou à Dieu est une marque profonde de respect et d’appartenance à cette loi ou à cette divinité. Nous qui sommes appelés à servir Dieu, Père de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, devons impérativement nous soumettre à sa Parole pour marcher comme Jésus-Christ, son Fils unique ; c’est en cela que l’on reconnaîtra que nous sommes ses disciples :
…Pendant toute une année, ils se réunirent aux assemblées de l’Eglise, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens (Actes 11 :26).
La soumission à Dieu, Père de notre Seigneur Jésus-Christ consiste à la mise en pratique rigoureuse de sa parole et à faire de lui le Seigneur de notre vie.
Le Seigneur d’une vie est le maître, le possesseur de cette vie, celui qui donne toutes les directives à suivre. Nous ne devons pas avoir deux maîtres, c’est pourquoi Jésus-Christ nous dit :
Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon (Matthieu 6 :24).
Nous ne pouvons pas déclarer que Jésus-Christ est Seigneur de notre vie et nous laisser guider, dominer par des diseurs de bonne aventure, par des gourous, par notre propre sagesse, par des cercles exotériques, par les crânes de nos ancêtres, par des divinités, etc. Si nous sommes chrétiens, nous avons un seul maître : ‘Jésus-Christ’. Faisons de lui le Véritable Seigneur de notre vie, de notre famille, de notre maison et de tout ce que nous avons, déclarons-le publiquement. Arrêtons de le considérer seulement comme notre sauveur, il doit être notre Seigneur.
La soumission à Dieu est un moyen incontournable pour recevoir sa puissance ; les rebelles et les infidèles n’ont pas part à l’onction de Dieu. Souvenons-nous de Jésus-Christ, sorti d’un jeûne de quarante jours, Satan s’est présenté à lui pour le tenter. Il a résisté grâce à sa soumission à Dieu au travers de sa Parole. A chaque parole du diable, il répondait : ‘Il est écrit’. Soumettons-nous à lui pour faire fuir Satan :
Après l’avoir tenté de toutes ces manières, le diable s’éloigna de lui jusqu’à un moment favorable. Jésus revêtu de la puissance de l’Esprit, retourna en Galilée, et sa renommé se répandit dans tout le pays d’alentour (Luc 4 :13-14).
La soumission à Dieu crée une veille spirituelle qui nous permet de détecter les ruses et les pièges de l’ennemi, ses stratégies de combat afin de lui résister. Elle nous permet de fermer tous les accès à Satan, favorise la présence des anges de combat munis de leurs épées flamboyants pour nous protéger et pour combattre en notre faveur. Elle crée une atmosphère spirituelle permanente qui nous rend invisible aux yeux de l’ennemi, et le diable pourra toujours roder mais ne pourra pas nous atteindre:
Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous (Jacques 4 :7).
C’est ainsi que Jésus-Christ avait descellé la stratégie de Satan quand il a voulu passer par Pierre pour le décourager et l’empêcher d’accomplir sa mission, il a déclaré avec fermeté pour stopper son action :
Arrière de moi Satan ! (Matthieu 16 :23)
La soumission à Dieu est une preuve d’amour pour lui et d’obéissance :
Si vous m’aimez, garder mes commandements (Jean 14 :15).
Elle nous donne la puissance spirituelle nécessaire pour renverser toute forteresse dans nos cœurs afin de nous rendre humbles, sobres, justes, vrais. Elle est aussi nécessaire pour supporter les épreuves. Jésus-Christ était totalement soumis à son Père et plusieurs actes le prouvent. C’est la raison pour laquelle il a pu porter la croix difficile du calvaire et a bravé l’épreuve périlleuse. A chaque étape, il parlait à son Père et obéissait à ses instructions, il a multiplié des temps d’écoute de Dieu à travers la prière et les retraites spirituelles personnelles jusqu’à la fin de son ministère terrestre :
Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fut (Jean 17 : 4-5).
De même, nous aussi, soyons totalement soumis à Dieu en mettant scrupuleusement sa Parole en pratique : Soyons radicaux, ne diluons pas, ne raisonnons pas.
Bien aimé, soumets-toi à Dieu et le Saint-Esprit te donnera la force de porter la croix et va aussi œuvrer dans ta vie tous les jours pour qu’il y’ait des changements puissants.
Prière : Seigneur tu es Dieu. Tu vois tout ce que je fais dans le secret et tu les mets à nu. Je te soumets mon cœur entièrement et te prie de prendre contrôle de toutes mes actions par ton Saint-Esprit. Amen !
Jeudi 10/12/15 | 1 Pierre 2 : 18-25 |
Vendredi 11/12/15 | Romains 13 : 1-7 |
Samedi 12/12/15 | Jean 14 : 15-27 |
Dimanche 13/12/15 | Jean 17 : 1-12 |
Lundi 14/12/15 | Jacques 4 : 3-10 |
Mardi 15/12/15 | Luc 4 : 1-15 |
2016
IL Y A UN PRIX A PAYER
La croix de Golgotha symbolise le sacrifice de Jésus-Christ ! Fait indéniable que nous, enfants de Dieu, ne devons jamais oublier ou ignorer. Oui, à cause de nous et pour nous délivrer du péché et de l’enfer, Christ a été pendu au bois, au même titre qu’un malfaiteur, prenant notre place, portant notre malédiction afin que nous recevions la bénédiction, lui qui était pourtant juste :
Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois (Galates 3 :13).
Jésus-Christ a payé le prix ! Un très grand prix : Le sacrifice de son propre corps !
Il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (Philippiens 2 :8).
Comme lui, nous sommes appelés à payer le prix de notre engagement chrétien.
Le prix à payer c’est d’afficher ouvertement notre nouvelle identité d’enfant de Dieu et déclarer devant tous que Jésus-Christ est Seigneur de notre vie. En le faisant, nous sacrifions indirectement nos relations qui n’acceptent pas toujours notre changement. Nos amis peuvent nous abandonner, notre famille peut nous rejeter, nous pouvons perdre notre emploi, etc. C’est ça le prix à payer pour suivre Jésus-Christ !
Le prix à payer c’est aussi le radicalisme qui consiste à refuser tout compromis, toute dilution de la Parole de Dieu. C’est de pouvoir dire non sans négociation à tout ce qui ne glorifie pas Dieu. Cela peut nous couter très cher : la séparation, le mépris, la calomnie, la mort etc. Nous ne pouvons pas avancer véritablement si nous négocions encore avec le diable. Renonçons à tout ce qui s’oppose à la volonté de Dieu pour notre vie. Jésus-Christ a été radical et sévère sur ce point, il dit d’ailleurs que :
Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi, mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot, que d’avoir deux pieds ou deux mains et d’être jeté dans le feu éternel. Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie n’ayant qu’un seul œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans le feu de la géhenne (Matthieu 18 : 8-9).
Payer le prix c’est sacrifier nos passions, nos désirs, pour la gloire de Dieu. Notre chair doit mourir :
Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez » (Galates 5 :17).
Nous devons être capables de sacrifier nos envies, nous pouvons abandonner définitivement l’alcool, démissionner d’un poste de travail qui ne glorifie pas Dieu (gérant de boîte de nuit ou de cabaret par exemple), refuser les musiques mondaines qui diffusent des abominations, refuser la vie de concubinage. Oui, nous devons emmener notre vie (orgueil, passions, désirs) à la croix et y laisser mourir nos envies, le vieil homme, l’homme Adam pour que vive l’homme nouveau : Jésus-Christ. Acceptons la mort pour produire et communiquer la vie aux autres:
En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit (Jean 12 :24).
Faisons mourir notre chair (nature humaine) pour que vive l’Esprit de Dieu. Dépouillons-nous du vieux et revêtons le neuf, la puissance du changement dans nos vies et dans celle de nos proches passe par la croix.
Ne soyons pas comme Pierre au moment où, reniant Jésus-Christ, avait refusé de payer le prix:
Le Seigneur s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur avait dite : Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois (Luc 22 : 61).
Certainement, Pierre avait déjà vu la mort et avait préféré sauver sa vie. Il avait oublié cette Parole de Jésus-Christ qui leur disant quelques temps avant :
…Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me suive (Luc 9 :23).
Soyons des Paul, prêts à tout pour le Seigneur Jésus-Christ. Il a été emprisonné, il a reçu des coups à cause de sa foi:
Après qu’on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder sûrement (Actes 16 :23)
Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché (Hébreux 12 : 4).
Accepte de payer le prix du sacrifice pour suivre Jésus-Christ.
Prière : Père, je te rends grâce pour cette exhortation. Au nom de Jésus-Christ j’accepte de payer le prix de mon engagement à te suivre et à te servir. J’accepte de me séparer ou de sacrifier tout ce qui dans ma vie ne te glorifie pas. Amen !
Jeudi 17/12/15 | Actes 16 : 16-31 |
Vendredi 18/12/15 | Matthieu 18 : 8-9 |
Samedi 19/12/15 | Luc 9 : 57-62 |
Dimanche 20/12/15 | Galates 5 : 16-18 |
Lundi 21/12/15 | Jean 12 : 24-26 |
Mardi 22/12/15 | Actes 5 : 17-20 |
2016
COMBATS LE BON COMBAT DE LA FOI
Les événements qui ont précédé la naissance de Jésus-Christ et ceux qui ont marqué le début de sa vie sur terre révèlent qu’avec Dieu, les choses ne se passent pas toujours comme sur des roulettes. Comment imaginer tant de difficultés lors de la naissance du sauveur du monde ! Déjà quelques temps avant la naissance, les parents se retrouvent entrain de parcourir de très grandes distances pour être recensés, le voyage a dû être pénible pour une femme enceinte et évidement a perturbé leur plan (le lieu et toutes les conditions ont changé) :
Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethlehem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie (Luc 2 : 4-7).
Et même après l’accouchement, il y a danger de mort et les parents sur recommandation de Dieu doivent s’enfuir pour l’Egypte :
Lorsqu’ils furent partis, voici un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte (Matthieu 2 : 13-14).
Quel bouleversement ! Une vie d’imprévus, avec des moments de frayeur, voici le lot du sauveur du monde et de sa famille, ne soyons donc pas surpris de vivre souvent de grandes perturbations dans notre vie chrétienne.
Ce qui nous marque dans ces épreuves que traversaient Joseph et Marie, c’est qu’ils ne se décourageaient pas mais ils obéissaient promptement. Ils savaient que Dieu les aime et se sentaient chaque fois rassurés, ils étaient en parfaite communion avec le Père. Pendant ces moments, le plan de Dieu se déroulait parfaitement dans la vie de son fils Jésus-Christ : la visite des marges avec de grandes richesses, la bénédiction de Siméon, etc. Rien n’a manqué pour apporter la joie dans le cœur des parents, ce qui prouve que le Seigneur a toujours de quoi nous réjouir le cœur pour nous fortifier et nous encourager à avancer :
Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui. Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction… (Luc 2 : 33-34).
Nous avons une seule chose à faire : GARDER LA FOI.
Bien aimés, le Seigneur nous laisse parfois passer par des épreuves pour regarder à notre détermination à avancer. Acceptons la croix, la souffrance en gardons la foi ferme en Dieu qui rend l’impossible possible et nous vivrons de puissants changements dans nos vies et dans celle de nos proches. Le combat de la foi consiste donc à demeurer dans la foi sans jamais chanceler. Le Seigneur a besoin de notre contribution pour arracher les âmes des griffes de Satan et ceux qu’il utilise pour ces missions doivent passer par des épreuves, c’est incontournable et non-négociable :
mes persécutions, mes souffrances. A quelles souffrances n’ai-je pas été exposé à Antioche, à Icône, à Lystre ? Quelles persécutions n’ai-je pas supportées ? Et le Seigneur m’a délivré de toutes. (2 Timothée 3 :11).
De nombreuses personnes vivent en captivité (ivrognerie, idolâtrie, loges sataniques, etc.). Des familles entières croupissent sous le poids de la malédiction, il faut les délivrer ! C’est le combat de la foi qui emmène de telles situations au changement. Paul s’est laissé briser et a été puissamment utilisé par Dieu pour l’évangélisation d’une partie de l’Europe et de l’Asie. Il a connu la souffrance, la douleur, la calomnie, la disette mais jamais il ne s’est découragé. Nous avons plutôt l’impression que ses difficultés le fortifiaient et il lui arrivait de s’en réjouir. Quelle foi !
Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise (Colossiens 1 :24).
L’apôtre Paul a combattu le bon combat : celui de la foi. C’est à ce combat que nous sommes appelés. Les combats de l’esprit sont réservés à Dieu qui mène lui-même le combat. Notre combat est interne, il est dans notre cœur : Refuser le découragement, contrôler nos émotions et nos pensées, rester focaliser sur Jésus-Christ.
J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi (2 Timothée 4 :7)
Paul l’a fait, toi aussi combat le bon combat de la foi.
Prière : Père, tu m’as bousculé avec ce message. Je suis déterminé à avancer sans me décourager. Je demeure debout, éveillé, comptant sur ton secours. Reçois toute la gloire au nom de Jésus-Christ. Amen !
Jeudi 24/12/15 | Hébreux 10 :32-39 |
Vendredi 25/12/15 | Actes 12 : 1-7 |
Samedi 26/12/15 | Lamentations 3 : 19-23 |
Dimanche 27/12/15 | 2 Timothée 3 : 10-17 |
Lundi 28/12/15 | Colossiens 1 ; 24-25 |
Mardi 29/12/15 | 2 Timothée 4 : 6-8 |
2016
BON A SAVOIR Decembre 2015
LES PROPHETIES :
Depuis Abraham, le Seigneur a toujours voulu communiquer à l’homme ses plans et ses projets. Nous nous rappelons de la scène où, après avoir exercé l’hospitalité aux anges de Dieu, ceux-ci décidèrent de révéler à Abraham la mission de leur voyage vers Sodome et Gomorrhe (Genèse 18 : 16-21). Dieu nous dit :
Les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants… (Deutéronome 29 : 29a).
A nous, enfants de Dieu, a été donnée la grâce de connaitre la volonté de notre Père par des songes et des visions : par révélation du Saint-Esprit qui habite en nous.
Après cela, je répandrai mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. (Joël 2 : 28).
Mais à certains, le Saint-Esprit a mis en eux un dépôt particulier leur permettant de recevoir plus couramment les prophéties du Seigneur. C’est ce que l’apôtre Paul dans « 1 Corinthiens 12 :10 » appelle le don de prophétie. Et au delà, nous lisons dans « Ephésiens 4 : 11 » ce qui est appelé par un exercice en plein temps le ministère de Prophète. Par conséquent, tout chrétien est plus ou moins un canal à l’édification du corps du Christ ou à l’exhortation des Hommes par des prophéties. Il serait donc opportun pour nous de mieux assimiler ce moyen de communication.
Une allégorie est plus explicite. Nous sommes presque tous liés à un besoin de s’alimenter en eau pour maintes raisons. Regardons de plus près le fonctionnement d’une société de distribution de cette eau.
- Le captage/forage : L’eau à distribuer n’est pas fabriquée par le distributeur, elle est puisée. Nous, enfants de Dieu, sommes constamment sujets à des rêves, des songes qui ne viennent pas de nous évidemment. Aussi, nous sommes frappés par des convictions soudaines, ou encore, des auditions extraordinaires de voies célestes. Et utilement, nous marquons une attention particulière.
- Le traitement : L’eau recueillie n’est pas forcement potable, soit elle provient d’une nappe pure, soit d’une nappe souillée. Le Seigneur nous communique sa pensée. Oui, mais le diable sait aussi – quand nous lui donnons accès – injecter des faux rêves (fausses prophéties) pour atteindre ses objectifs (division, confusion, illusion, vengeance, …mort). Par exemple, si nous avons donné accès à la colère (ou si elle existe encore en nous), après une offense d’un frère, nous recevrons le concernant des songes de « punitions» ne venant certainement pas de l’Eternel. Ou encore, un frère ou une sœur qui, focalisé(e) sur le mariage, recevra des visions de mariage transmises par Satan pour semer (au moins) la confusion dans son cœur. Ne méprisez pas les prophéties. Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon (1 Thessaloniciens 5 : 20-21). Par conséquent, plus on ferme accès à satan – plus on mène une vie de sanctification – plus, on reçoit de « vraies prophéties ».
- Le Stockage : Après que l’eau ait été traitée, elle est premièrement stockée pour une distribution à court ou long terme ; ou pour une utilisation interne. Toutes les prophéties ne sont pas forcement à annoncer (immédiatement). Dans « Daniel 8 : 26 », l’Eternel lui demande de garder secrètement la vision jusqu’à un moment donné. Et pourtant à Ezéchiel dans son deuxième chapitre, l’Eternel lui demande d’aller immédiatement annoncé. C’est à l’Eternel, lui seul, que revient la décision d’utiliser une prophétie d’une manière ou d’une autre. Et beaucoup de – vrais – prophètes ont semé la discorde/division tout simplement par ce qu’ils n’avaient pas compris ce principe. (Dire à un frère « non-mature » que c’est sa parenté qui le persécute/persécutait spirituellement ; c’est provoquer la haine et le ressentiment dans son cœur). On peut alors dire « qu’une vérité mal placée devient un danger »
- La distribution : L’eau enfin est mise dans un ensemble de canalisations pour cheminer jusqu’au consommateur. Et sa pureté à la réception dépendra de la qualité des tuyauteries. Quand vient la transmission, parait davantage la nécessité de la pureté de cœur. Quand il a été révélé à Moïse par l’Eternel d’abreuver le peuple par les eaux qui jailliront d’un rocher, par la colère, il ne fit pas exactement ce que lui avait ordonné l’Eternel, et il fut puni (Nombres 20 :7-12). L’Eternel a toujours recommandé aux prophètes de transmettre parfaitement – Mots par mots – ses révélations ; sans aucune crainte ; de ne rien retrancher, ni rien ajouter (Apocalypse 22 : 18-19). Et l’Eternel est précis jusqu’aux moindres détails : La rigueur ou la douceur, l’explication ou non – dans le cas des paraboles – (confère Jérémie, Ezéchiel, les Quatre évangiles, etc.).Et enfin…
- La consommation : Il n’est pas contre-indiqué de filtrer personnellement l’eau qu’on reçoit avant de l’utiliser. Oui, la recommandation de Paul dans « 1 Thessaloniciens 5 : 20-21 » s’applique aussi à celui à qui on transmet une prophétie. Nous pouvons suivre l’exemple de Gédéon qui a demandé un signe de foi (et non Zacharie le père de Jean-Baptiste qui lui, par incrédulité, a demandé un signe) au Seigneur, il nous répondra certainement (Juges 6 : 17-18 ; 36-40).
A la lecture de la parole de Dieu (la Bible), nous pouvons remarquer que TOUT PROPHETE (particulièrement celui qui a reçu un don de prophète ou un appel au ministère de prophète) ETAIT APPELE A UNE VIE SOUTENUE DE SANCTIFICATION. Et le danger est de parler au nom du Seigneur sans en avoir reçu la révélation. Dans « Jérémie 23 : 9-40 » l’Eternel met en garde les « faux-prophètes » ou les prophètes qui font de fausses prophéties :
C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel des armées sur les prophètes : voici, je vais les nourrir d’absinthe, et je leur ferai boire des eaux empoisonnées… (Jérémie 23 :15).
Prophétisons ! Avec vérité et …convictions.