COMBATS LE BON COMBAT DE LA FOI
Les événements qui ont précédé la naissance de Jésus-Christ et ceux qui ont marqué le début de sa vie sur terre révèlent qu’avec Dieu, les choses ne se passent pas toujours comme sur des roulettes. Comment imaginer tant de difficultés lors de la naissance du sauveur du monde ! Déjà quelques temps avant la naissance, les parents se retrouvent entrain de parcourir de très grandes distances pour être recensés, le voyage a dû être pénible pour une femme enceinte et évidement a perturbé leur plan (le lieu et toutes les conditions ont changé) :
Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethlehem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie (Luc 2 : 4-7).
Et même après l’accouchement, il y a danger de mort et les parents sur recommandation de Dieu doivent s’enfuir pour l’Egypte :
Lorsqu’ils furent partis, voici un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit : Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu’à ce que je te parle ; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte (Matthieu 2 : 13-14).
Quel bouleversement ! Une vie d’imprévus, avec des moments de frayeur, voici le lot du sauveur du monde et de sa famille, ne soyons donc pas surpris de vivre souvent de grandes perturbations dans notre vie chrétienne.
Ce qui nous marque dans ces épreuves que traversaient Joseph et Marie, c’est qu’ils ne se décourageaient pas mais ils obéissaient promptement. Ils savaient que Dieu les aime et se sentaient chaque fois rassurés, ils étaient en parfaite communion avec le Père. Pendant ces moments, le plan de Dieu se déroulait parfaitement dans la vie de son fils Jésus-Christ : la visite des marges avec de grandes richesses, la bénédiction de Siméon, etc. Rien n’a manqué pour apporter la joie dans le cœur des parents, ce qui prouve que le Seigneur a toujours de quoi nous réjouir le cœur pour nous fortifier et nous encourager à avancer :
Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui. Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère : Voici cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction… (Luc 2 : 33-34).
Nous avons une seule chose à faire : GARDER LA FOI.
Bien aimés, le Seigneur nous laisse parfois passer par des épreuves pour regarder à notre détermination à avancer. Acceptons la croix, la souffrance en gardons la foi ferme en Dieu qui rend l’impossible possible et nous vivrons de puissants changements dans nos vies et dans celle de nos proches. Le combat de la foi consiste donc à demeurer dans la foi sans jamais chanceler. Le Seigneur a besoin de notre contribution pour arracher les âmes des griffes de Satan et ceux qu’il utilise pour ces missions doivent passer par des épreuves, c’est incontournable et non-négociable :
mes persécutions, mes souffrances. A quelles souffrances n’ai-je pas été exposé à Antioche, à Icône, à Lystre ? Quelles persécutions n’ai-je pas supportées ? Et le Seigneur m’a délivré de toutes. (2 Timothée 3 :11).
De nombreuses personnes vivent en captivité (ivrognerie, idolâtrie, loges sataniques, etc.). Des familles entières croupissent sous le poids de la malédiction, il faut les délivrer ! C’est le combat de la foi qui emmène de telles situations au changement. Paul s’est laissé briser et a été puissamment utilisé par Dieu pour l’évangélisation d’une partie de l’Europe et de l’Asie. Il a connu la souffrance, la douleur, la calomnie, la disette mais jamais il ne s’est découragé. Nous avons plutôt l’impression que ses difficultés le fortifiaient et il lui arrivait de s’en réjouir. Quelle foi !
Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise (Colossiens 1 :24).
L’apôtre Paul a combattu le bon combat : celui de la foi. C’est à ce combat que nous sommes appelés. Les combats de l’esprit sont réservés à Dieu qui mène lui-même le combat. Notre combat est interne, il est dans notre cœur : Refuser le découragement, contrôler nos émotions et nos pensées, rester focaliser sur Jésus-Christ.
J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi (2 Timothée 4 :7)
Paul l’a fait, toi aussi combat le bon combat de la foi.
Prière : Père, tu m’as bousculé avec ce message. Je suis déterminé à avancer sans me décourager. Je demeure debout, éveillé, comptant sur ton secours. Reçois toute la gloire au nom de Jésus-Christ. Amen !
Jeudi 24/12/15 | Hébreux 10 :32-39 |
Vendredi 25/12/15 | Actes 12 : 1-7 |
Samedi 26/12/15 | Lamentations 3 : 19-23 |
Dimanche 27/12/15 | 2 Timothée 3 : 10-17 |
Lundi 28/12/15 | Colossiens 1 ; 24-25 |
Mardi 29/12/15 | 2 Timothée 4 : 6-8 |