LA FOI EN DIEU NE RAISONNE PAS (1ERE PARTIE)
Lorsque le Seigneur Jésus-Christ s’interroge au sujet de la foi que les croyants manifestent, nous nous sentons tout de suite interpellés :
Mais quand le fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? (Luc 18 :8b).
De quel type de foi parle-t-il ? Pourquoi cette question est-elle adressée à ses disciples ?
Jésus-Christ parle aux hommes qui ont déjà la foi, les chrétiens. Il a pris le temps d’observer, après environ trois ans de mission terrestre, il regarde aux hommes qui le suivent et analyse leur foi, la situation est grave ! Comment expliquer qu’ils sont tous dans la barque (Jésus-Christ et les disciples), le vent souffle fort, la barque se rempli d’eau et ils pensent immédiatement à la mort ? Où est leur foi en la puissance de Dieu de renverser toute situation ? Jésus-Christ venait pourtant de ressusciter le fils de la veuve de Naîn et il avait déjà accompli de nombreux miracles en leur présence. Mais le problème c’est qu’ils ont rapidement raisonné au lieu de prier, ce qui les a conduit à voir les obstacles, à évaluer la gravité de la situation, à analyser au point de tirer des conclusions : Nous périssons ! Ils n’ont pas regardé à Jésus-Christ :
Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant : Maître, maître, nous périssons ! S’étant réveillé, il menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint. Puis il leur dit : Où est votre foi ? (Luc 8 :24-25a).
Il nous regarde aussi aujourd’hui, nous qui nous disons chrétiens, quand le vent souffle fort, les situations difficiles arrivent, nous voyons déjà la catastrophe et au lieu d’amener la victoire à l’existence par la foi, nous manifestons la peur :
Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint (Job 3:25).
La foi des disciples ressemble à celle de la plupart des chrétiens aujourd’hui qui calculent, raisonnent, font des recherches sur ‘Internet’ pour voir la faisabilité, lorsqu’ils aperçoivent un début de solution, ils sont positifs et optimistes. La foi en Dieu n’est ni l’esprit positif, ni l’optimisme, c’est la FOI en l’existence de ce qui humainement et scientifiquement ne peut exister :
Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas (Hébreux 11 :1).
Cette foi fait de nous des ‘fous’ aux yeux du monde. Une femme qui n’a pas d’utérus et qui a la conviction qu’elle va enfanter à partir de ses entrailles, c’est de la folie mais c’est la foi dont parle Jésus-Christ, c’est ce qui le glorifie et c’est pourquoi il a laissé le corps de Lazare pourrir dans la tombe pendant quatre jours pour prouver aux hommes qu’il n’a pas besoin de la médecine ou des hommes pour agir, il ne partage pas sa gloire. Il n’est pas question aussi pour nous de provoquer des situations pour mettre Dieu à l’épreuve, c’est Dieu lui-même qui suscite des occasions pour se glorifier dans nos vies.
Jésus-Christ a été exigeant avec ses disciples parce qu’il connaissait déjà la mission difficile qu’il leur confierait lorsqu’il partira. Ils devront faire face aux cas de maladie grave, de mort, d’infirmité, de possession, il faut donc les amener à cultiver la foi qui fait faire des exploits et qui produit de grandes victoires. Ne nous limitons donc pas à la foi ordinaire, aspirons à la foi extraordinaire pour des changements extraordinaires.
La foi du centenier a impressionné Jésus-Christ, son serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie et souffrant beaucoup ; il va vers Jésus-Christ et lui soumet le problème avec la foi qu’un seul mot de lui peut guérir le malade ; il n’exige pas sa présence, mais il demande une seule Parole. Ce genre de foi vient du cœur et produit de grands résultats, la preuve c’est que le serviteur a été guéri :
Jésus lui dit : j’irai, et je le guérirai. Le centenier répondit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri …Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient : je vous le dit en vérité, même en Israël, je n’ai pas trouvé une aussi grande foi (Matthieu 8 :7-10).
Ce genre de foi qui ne raisonne pas mais qui reconnait seulement que Dieu est puissant en Parole ou en acte, touche le cœur de Jésus-Christ qui s’empresse de nous exhausser.
La foi en Dieu le met dans une situation obligeante d’agir parce qu’il ne met pas ceux qui le craignent dans la confusion, il a le devoir de les honorer en leur accordant ce qu’ils lui demandent lorsque c’est dans son plan.
Quelle situation tu traverses en ce moment ? Ne raisonne pas, mais crois seulement et tu verras les changements profonds se produire dans ta vie.
Prière : Père, je reconnais que je ne manifeste pas suffisamment la foi comme tu attends de moi. J’ai tendance à raisonner, je veux que tu m’en délivre. Aussi, je me dispose à grandir dans ma foi, au nom de Jésus-Christ, Amen !
Jeudi 05/05/16 | Matthieu 16 : 5-12 |
Vendredi 06/05/16 | Luc 8 : 22-25 |
Samedi 07/05/16 | Matthieu 14 : 24-32 |
Dimanche 08/05/16 | 1 Corinthiens 3 : 18-20 |
Lundi 09/05/16 | Matthieu 21 : 18-22 |
Mardi 10/05/16 | Matthieu 8 : 5-13 |