LE TEMPS, Sceau de la souveraineté divine
THÈME: LE TEMPS, Sceau de la souveraineté divine
De la conception à la naissance, de l’enfance à l’âge adulte, nous sommes soumis au temps. C’est un facteur qui nous est imposé, et comme la direction d’une tornade, il nous est impossible de le contrôler. Nous nous fixons des repères pratiques tels que des horloges, des calendriers, et d’autres éléments de la nature nous renseignent telle que la course du soleil en journée, néanmoins, l’écoulement du temps reste relatif : Des journées semblent plus longues que les autres, des instants de désagrément (maladie, mort, échec, etc.) semblent s’éterniser pourtant ceux de joie paraissent éphémères.
L’homme a semblé percé le mystère du temps premièrement par ce que la biologie appelle l’horloge interne, mais même jusque-là, il y a toujours ambigüité. En effet, du fait de la fluctuation du rythme cardiaque, de l’indépendance du cerveau et de la pensée (concentration et déconcentration), l’homme n’a pu se repérer à moyen terme. Par exemple, dans un sommeil profond, aucun signe mental ne peut nous indiquer le temps mis dans l’inconscience. Et même éveillé, si nous sommes dans une pièce non-ensoleillée (non-ouverte à l’extérieur), la perception du temps devient abstraite.
Le temps est également la distance qui sépare notre naissance de la mort ou tout simplement la longueur de notre vie. Et indubitablement, on comprend qu’il n’est ni une valeur absolue, ni constante. Il nous expose sa petitesse, aussi infime qu’inexistant ; tantôt sa ténacité qu’on dirait infini.
Il semble être au dessus de tout. Tout ici-bas lui est soumis : les êtres vivants (hommes et animaux), les végétaux, les exploits humains (Constructions et transformations) ; et son pouvoir fait l’objet du plus grand fantasme de la science : Créer la machine à remonter le temps. Et si l’homme un jour perçait ce mystère, qu’en ferait-il ? Serait-il acteur ou spectateur du passé ? Modifierait-il le présent ? Redéfinirait-il le futur ?
Il y a tout juste 2000 ans, un homme a été placé sur la croix environ à la Sixième heure de la matinée (Douze heures), condamné pour affranchir tous ceux qui, par la foi, se tournerait vers lui. Deux millénaires après, nous faisons partir de ceux qui jouissent de cette grâce. Le privilège qu’il nous a accordé ne se limite pas seulement sur le salut de nos âmes, mais aussi la paix, la joie, l’amour et toute autre sorte de bénédictions sur la terre. Son père, le Dieu Vivant lui a tout confié, et il a fait de nous des cohéritiers de ses richesses. Et le temps en fait-il partie ?
De la genèse à l’apocalypse, les écrits sont truffés de promesses, et de réalisations presque toutes par le temps. La création elle-même est présentée portée par le temps : Un jour, le premier, pour le ciel, la terre, la lumière ; un second jour pour l’étendue du ciel ; …jusqu’aux êtres vivants (animaux et humains) les Cinquième et Sixième Jours ; et un dernier temps pour se reposer. Tout n’a pas été fait d’un claquement de doigt, mais jour après jour ; un temps après un autre. Directement, l’influence du temps sur le cours de l’existence a été marquée.
Après la vie dans le jardin d’Eden, l’homme a été soumis à la vanité, au temps : il naissait – petit –, il grandissait… et il mourait. Il n’était plus le fruit d’une apparition (créé au travers de la boue à l’image d’Adam, ou façonné à partir d’une côte à l’image d’Eve), mais ses jours, assez longs (environ Neuf cents (900) ans pour les premiers descendants d’Adam) semblaient encore infinis. Alors, ces derniers ont été raccourcis : « Alors, l’Eternel dit : mon esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair, et ses jours seront de Cent vingt ans » (Genèse 6 : 3). Il est évident que tous les hommes ne mourront pas à Cent vingt (120) années littéralement, mais de comprendre que ce nombre est porté par Douze (12) qui signifie ‘Accomplissement’. Par conséquent, que l’homme vive une Heure ou Deux cents (200) ans, il meure à l’accomplissement de son temps défini par le Créateur ; pas avant, ni après.
La bible étant définie par plusieurs comme étant le livre des promesses de Dieu par leur très grand nombre, néanmoins, il est surprenant de se rendre compte qu’à peine une Dizaine de promesses sont dites avec un temps défini concernant la vie de l’homme et encore moins concernant la fin des temps. Prenons ces deux exemples :
- « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » (Jérémie 29 : 11)
A quand son accomplissement ? ??? Mais certainement bien sûr.
- « J’établirai mon alliance avec Isaac, que Sara t’enfantera à cette époque de l’année prochaine. » (Genèse 17 : 21)
A quand son accomplissement ? Un an après
De ses révélations liées au temps défini, une bonne part est orientée vers la souffrance ou la punition : les Quatre cents (400) années d’oppression de la descendance d’Abraham en Egypte (Genèse 15 : 13) ; les Quarante (40) années de punition du peuple du peuple d’Israël dans le désert (Nombres 14 : 33-34), les Soixante-dix (70) ans de déportation du peuple d’Israël à Babylone (Jérémie 25 : 11 ; 29 : 10) ; les Sept (7) années d’humiliation du Roi Nebucadnetsar (Daniel 4 : 16). Néanmoins, nous avons aussi des promesses de grâce telles que l’alternance des Sept (7) années d’abondance et de disette en Egypte (Genèse 41 : 26-29), et les Quinze (15) années aux jours du Roi Ezéchias (2 Rois 20 : 6).
DIEU, MAITRE DU TEMPS !
Le créateur est puissant. Et il a voulu nous le démontrer de plusieurs manières. A partir des miracles, des oracles (révélations), et aussi de la maitrise et la manipulation du temps. La bible nous enseigne dans ce dernier contexte que sous la demande de Josué, l’Eternel arrêta momentanément (mis pause) le temps : « Le soleil s’arrêta au milieu du ciel, et ne se hâta point de se coucher, presque tout un jour » (Josué 10 : 13b). Et cet évènement dura – selon les théologiens – Vingt-trois Heures Vingt Minutes (23H20min) et vous comprendrez pourquoi. Le créateur est même encore allé plus loin : « Alors Esaïe, le prophète, invoqua l’Eternel, qui fit reculer l’ombre de Dix (10) degrés sur les degrés d’Achaz, où elle était descendue » (2 Rois 20 : 11). En effet, Dieu, pour prouver la véracité de la révélation qu’il venait de faire à Ezéchias par la bouche du prophète Esaïe, a reculé le temps de Quarante (40) minutes en un instant. La somme de ces deux exploits est de Vingt-Quatre (24) heures soit un jour. Quoi de plus convainquant pour prouver la supériorité de Dieu sur le temps !
L’appellation de Dieu en ‘Eternel’ se fait juste après le récit de la création (Genèse 2 : 5). Et cette nomination est complète de sens : « Après avoir tout créé, lui le créateur, n’est point défini par une création. Il n’a par conséquent ni commencement, ni fin, il n’est point soumis au temps. Il est tout simplement ETERNEL ». Et quand son serviteur Moïse lui demande quel est son nom, il répond : « Je suis » (Exode 3 : 14) ; pas de passé, pas de futur. En effet, il ne change pas (Malachie 3 : 6), il ne grandit pas, ne vieillit pas, ne meurt pas : IL EST, un point, c’est tout.
JESUS-CHRIST, L’ACCOMPLISSEMENT DU TEMPS !
Maintes prophéties nous annoncent la venue d’un sauveur, celui qui doit faire cesser le sacrifice perpétuel et réconcilier les hommes avec leur créateur, leur Dieu. Et ce, littéralement, des Psaumes de David jusqu’à Malachie le prophète : « Parole de l’Eternel à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied… L’Eternel l’a juré, et il ne se repentira point : tu es sacrificateur pour toujours, à la manière de Melchisédek… » (Psaume 110 : 1-7) ; « Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, il est humble et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse… Il annoncera la paix aux nations, et il dominera d’une mer à l’autre, depuis le fleuve jusqu’aux extrémités de la terre » (Zacharie 9 : 9-10).
Il s’agit là du message principal de l’ancien testament, par conséquent, de la plus grande des promesses. Son accomplissement a été la plus grande réalisation de Dieu – après la création –. Et l’attente de cette exécution était le temps majeur (le temps le plus important). Maintenant : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 : 15) ; maintenant, ce temps n’est plus. Et ces moments que nous vivons sont les derniers instants avant la fin des temps (la fin de tous les temps) ; semblables aux tierces qui s’écoulent entre le déclenchement du détonateur d’une bombe et la déflagration. Le message du Christ sur la croix était encore plus indicatif : « Il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’Esprit » (Jean 19 : 30b). Tout, y compris le temps indiqué.
Néanmoins, un fait est marquant : Du vivant de Jésus sur terre, il est né – petit –, il a grandit, il est mort. Son ministère a commencé à Trente (30) ans, et au bout de Trois (3) années, il s’est achevé par une crucifixion. Semblable à la vie d’un homme ordinaire : « Mais, s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme » (Philippiens 2 : 7) ; semblable aux simples hommes qui sont soumis au temps, qui sont mortels. Et de cette soumission, il dit lui-même : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le fils, mais le père seul » (Marc 13 : 32). Pour mieux comprendre, il est important de rappeler qu’à l’origine, Christ est au dessus de la création : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fut, je suis » (Jean 8 : 58) – ‘Je suis’ en référence à la réponse de Dieu à Moïse dans le buisson ardent – ; il était insoumis au temps. Maintenant, pour parfaire sa mission sur terre, il s’est dépouillé lui-même de ce qui incarnait singulièrement sa divinité : la maitrise du temps. A cet effet, il devint soumis au temps : il naquît, il grandît, il mourût. Il ne put donc savoir le moment de la fin des temps. Et de cette humilité : « C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre » (Philippiens 2 : 9-11) ; au dessus du temps. Véritablement, Dieu lui rendit toute sa majesté : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût » (Jean 17 : 5). Ainsi, c’est lui qui viendra tout juger à la fin des temps. Bien sur, en connaissant quand.
ET LA FIN DES TEMPS !
Le récit de la fin des temps est tout encore plus abstrait. Les livres de Daniel et Apocalypse sont les plus impliqués. Des détails (révélations avec temps) émergent :
- Trois (3) temps et demi (1/2) ou Mille deux-cent soixante (1260) jours cités dans « Daniel 12 : 7 » concernant la fin des malheurs ; « Apocalypse 11 : 3 » concernant le temps de prophétie des Deux (2) témoins ; « Apocalypse 12 : 14 » concernant la durée de la nutrition de la femme (qui avait enfanté) loin du serpent.
- Mille (1000) ans pendant lesquels le dragon sera lié ; et le règne de ceux qui n’ont pas fléchi les genoux devant ‘Baal’ et qui se sont levés à la première résurrection (Apocalypse 20 : 4-5).
- D’autres citations de temps telles que Mille deux cent quatre-vingt-dix (1290) jours et : « Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’aux Mille trois cent trente cinq (1335) jours ! » (Daniel 12 : 12)
Il n’est pas question ici d’expliquer ces prophéties, ou encore moins de définir leur accomplissement, mais tout simplement de relever un fait : « Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme Mille (1000) ans, et Mille (1000) ans sont comme un jour » (2 Pierre 3 : 8). Ainsi, nous comprenons que l’Eternel, dans sa révélation, ne donne pas à l’homme l’opportunité de prédire le jour de l’accomplissement des prophéties, le jour de la fin des temps. Aussi vraies que soient ces confidences, il ne nous établit pas ‘sa propre définition’ du temps. Il ne permet pas à l’homme de se positionner au niveau de la connaissance du temps, au niveau de la maitrise du temps. Il dit juste ce qui arrivera, mais pas quand – selon nos repères terrestres –. Et pourquoi ?
L’HOMME ET LE TEMPS !
La première considération du temps pour l’homme est l’alibi. Maintes fois, et plus particulièrement dans ce siècle, les hommes ont accusé le temps pour justifier une non-réalisation. Ou du-moins, son manque. « Je veux bien, mais je manque de temps ! C’est à cause du temps que je n’ai pas pu… ! » Sont les excuses les plus fréquentes. Et la notion qu’on attribue au temps est en quelque sorte une opposition ou un frein à la capacité. En effet, l’homme continue à considérer – durant toute sa vie – que le temps est un ennemi à son épanouissement : « il nous empêche de demeurer jeune, de faire plusieurs choses à la fois, de réaliser ceci ou cela ; il nous joue des tours : interminable quand il devrait s’effacer, éphémère quand il devrait ralentir ; Il ne nous permet pas de réussir, de devenir riche, devenir encore plus riche… ». Et pourtant, toute personne – apte – dispose de Vingt-quatre (24) heures par jour. Malencontreusement sa consommation est dictée par nos priorités, ce qu’on juge indispensable : Manger, travailler, dormir, se distraire, etc. D’une chose à l’autre, selon la jouissance qu’on éprouve, on étire le temps, en oubliant qu’une minute de plus passée à faire quelque chose correspond à une minute de moins pour la chose suivante. Ainsi, l’on passe son temps à courir après le temps… sans jamais le rattraper : « Une journée passée – ou perdue – ne reviendra jamais ».
Finalement, d’aucuns se disent que la précipitation est un remède au temps ; faire tout en ‘accéléré’ ; Ne permettre aucune marge d’erreurs ; tout planifier au millimètre près : « Si pendant une discussion, le temps de faire autre chose arrive, on se lève et on part… ». On finit par vivre comme des ‘robots’, sans plaisir, sans flexibilité, sans gain. Et même encore dans cette logique, on n’intègre pas la réalité. Considérons les embouteillages, qui peut prédire sa longueur ? Oui, à la limite on peut les éviter. Considérons plutôt une interruption de la circulation due à un accident, que faire ? Donc, même les circonstances de la vie jouent en défaveur de l’homme pressé. Si vraiment on pouvait le maitriser…
Imaginons qu’un homme saisisse le temps. Il saura par exemple quand il pourra mourir. Et là, c’est une tragédie : « Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure. » (Matthieu 25 : 13). Ayant la connaissance du temps, l’homme n’aura plus besoin de veiller. Dans la parabole qui précède cette recommandation, Jésus parle d’un maitre qui ne sait quand le voleur viendra, il est donc contraint de veiller tous les jours. Mais alors, si tu sais que le voleur viendra telle nuit, tu n’auras besoin de garder ton bien uniquement au courant de ladite nuit. Et tous les temps précédents, tu vaques à autre chose. Directement la recommandation de Christ devient caduque. L’on pourra donc vivre comme il veut, faire toutes les folies, et à la faire de sa mort, se repentir, et obtenir le pardon (1 Jean 1 : 9). Et comme le brigand sur la croix aux côtés de Jésus, on est sauvé : « Jésus lui répondit : je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23 : 43). Où serait donc la crainte de l’Eternel ? Où serait la peur du lendemain ?
Plus loin encore, imaginons qu’un homme ait la possibilité d’influencer le temps. Premièrement, il se rendrait ‘immortel’, ensuite, il stopperait l’effet du temps sur lui : le vieillissement. Et cette portée ne se limiterait pas à lui seul. Il pourrait définir la fin de l’existence de quelqu’un… En effet, il deviendrait – un – ‘dieu’.
C’est pourquoi, véritablement, Dieu ne peut permettre un tel pouvoir à un homme. Le concept même de la non-influence du temps dans la pensée humaine est un gage de son infériorité devant le Créateur. « Je vis, puis je meurs. Je ne suis pas éternel, je suis juste un simple mortel ! ». Et cette réalité pousse l’homme – très souvent – à la quête d’une relation envers celui qui a la singularité de cette puissance. Ceci est d’autant plus vrai que les hommes vivent avec plus grande crainte : « la mort ». « Alors, conformons-nous avec celui qui peut nous donner la vie ‘éternelle’ »
LE CHRETIEN ET LE TEMPS !
« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, et une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11 : 1). La foi est au cœur de la marche chrétienne : Foi en un Dieu créateur ; Foi en son fils ressuscité ; Foi en la rémunération de ceux qui le cherchent…
Mais comment et pourquoi avoir foi si ce qu’on espère est déjà ? « J’ai faim, et je suis devant un repas plaisant. Je n’ai pas besoin de foi pour manger, je mange tout simplement. » Donc ce qui sépare le chrétien de ce qu’il espère à son accomplissement, c’est le temps. C’est à cause du temps qu’il ne voit pas encore ce qu’il attend. Il a donc besoin de temps pour voir l’accomplissement de sa prière ; Et Dieu a besoin de temps pour voir notre foi. La persévérance ou le découragement étant sa conséquence. C’est pourquoi les promesses liées au temps défini étaient principalement des punitions et non des grâces. Le temps est donc le compagnon de ma foi.
Ainsi, étant soumis au temps, et vu la difficulté de cheminer avec un facteur indépendant, le chrétien a reçu de Dieu un contrepoids au temps : la patience. Elle peut être définie comme étant le fait d’attendre quelque chose sans se laisser influencer par le temps. Dieu, ainsi permet au chrétien, non de maitriser le temps, mais d’annuler son influence face à ce qu’on espère, et d’avoir toujours ‘foi’. Alors, un chrétien impatient est un homme sans foi.
La vie éternelle que Dieu accorde au chrétien est future, elle ne fera plus l’objet d’une quelconque soumission au temps. En effet, ce dernier n’existera plus. Les Hommes seront éternels, comme Dieu. Mais en attendant, Dieu prouve sa souveraineté par sa seule maitrise du temps. Et c’est l’élément singulier qu’il ne partage avec l’homme. C’est le sceau de sa souveraineté.