2016
NE REMETS PAS CHRIST A LA CROIX
Les enfants de Dieu une fois convertis à Christ doivent traiter durement leur corps. L’apôtre Paul disait :
Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres (1 Corinthiens 9 :27).
Le diable ayant perdu notre âme avec lequel il opérait dans le monde des ténèbres ne s’avoue jamais vaincu. Il rode, tend des pièges, joue à son jeu habituel de charme pour nous attirer à lui et rétablir le contact avec nous. Il met tout en œuvre pour nous reconquérir, c’est une véritable opération de charme : des contrats mirobolants, des propositions de mariage avec des personnes qui ressemblent à l’ange de lumière, des promotions intéressantes mais qui ont un point commun : nous absorber et nous éloigner progressivement de Dieu. Il n’a pas si peur que nous fassions alliance avec Jésus-Christ parce qu’il sait où il nous attend, après l’alliance il fait tout pour nous empêcher de développer une intimité, une communion parfaite avec Dieu. C’est pourquoi le Seigneur nous recommande de veiller.
La meilleur façon de veiller consiste à toujours regarder à Christ, notre repère, face à toute situation : Oui qu’est-ce que Jésus-Christ aurait fait à ma place ? Il nous répond dans les évangiles. Veiller sur notre relation avec Christ, chercher la Parole comme si nous cherchons l’argent, voilà des attitudes qui permettent de garder une communion intense avec Dieu afin de ne point retourner en arrière et rendre le sacrifice de Jésus-Christ vain.
La grâce que nous avons aujourd’hui c’est que Christ vit en nous par son Esprit pour que nous ayons la capacité de résister comme lui à la tentation et de manifester la maîtrise de soi. Traitons donc notre corps durement, maintenons assujettie notre nature humaine et amenons-la continuellement à la croix :
Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs (Galates 5 :24).
Faisons attention ! Ne négligeons pas l’alliance que nous avons établie avec Christ :
Quiconque met la main dans la charrue, et regarde en arrière n’est pas propre au Royaume de Dieu (Luc 9 :62).
Retourner en arrière c’est remettre à nouveau Christ à la croix. C’est une façon de montrer que le sacrifice de Jésus-Christ à la croix n’était pas suffisant pour notre salut. « En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier» (2 Pierre 2 :20-22). Quelle que soit l’adversité, la difficulté, l’épreuve, ne retournons jamais en arrière, ne regrettons pas notre passé mondain, n’envions pas ce que nous avons abandonné pour gagner Christ, ne le faisons jamais !
Les occasions de chute ne manquent pas de se manifester mais comment s’en sortir ? Comment Christ a réagi face à la tentation du diable ? Il n’a pas répondu à Satan avec ses sentiments, il a répondu avec l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu ‘Il est écrit’. Soyons tout de même rassurés, Dieu connait nos faiblesses et il nous donne toujours la capacité de vaincre toute tentation :
Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter (1 Corinthiens 10 :13).
Que faisait Christ pour demeurer uni au Père ? Il se retirait toujours pour prier, tôt le matin, en mi-journée, le soir. Bref, il avait cultivé une habitude de retraite spirituelle personnelle en plus des moments de prière qu’il passait avec les disciples:
En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu (Luc 6 :12).
Combien de temps de retraite personnelle prenons-nous pour communier avec Dieu ? Quel est l’espace que nous réservons à Dieu dans la journée ? Quelle est notre programme de méditation de la Parole de Dieu ? Jésus-Christ se référait toujours à son Père.
Aussi, nous retournons souvent en arrière quand nous ne reconnaissons pas la valeur du salut de notre âme. C’est la chose la plus excellente que nous ayons reçue de Dieu et qui a couté la vie du Fils unique de Dieu, Jésus-Christ:
Vous avez été rachetés à un grand prix (1 Corinthiens 7 :23a).
Croyons que c’est le plus beau cadeau de Dieu pour notre vie et gardons-le.
Mon frère, ma sœur, chéri le salut de ton âme et ta communion avec Dieu plus que toute autre chose et tu ne le remettras pas de nouveau à la croix.
Prière : Au nom de Jésus-Christ, je béni le Seigneur pour le salut de mon âme. Je traite durement mon corps pour ne point retourner dans le monde. Je refuse de mépriser le sacrifice de Jésus-Christ à la croix. Amen !
Jeudi 29/12/16 |
1 Corinthiens 9 :24-27 |
Vendredi 30/12/16 |
Galates 5 :22-26 |
Samedi 31/12/16 |
Luc 9 :61-62 |
Dimanche 01/12/16 |
2 Pierre 2 :20-22 |
Lundi 02/01/17 |
1 Corinthiens 10 :13-14 |
Mardi 03/01/17 |
1 Corinthiens 7 :22-23 |
2016
2016
ACCEPTE LA CROIX POUR UN CHANGEMENT PUISSANT
La croix symbolise la souffrance, le sacrifice, la mort et nous rappelle la crucifixion de Jésus-Christ car c’est là que tout a été accompli (Jean 19 : 30). Il a par cet acte achevé la mission de s’offrir comme victime expiatoire pour nos péchés et le déclic s’est produit à ce moment précis. Il a crucifié sa chair pour nous et a rendu son esprit à Dieu le Père qui l’a ensuite ressuscité d’entre les morts :
Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pêcheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour (Luc 24 :7).
Oui, il a fallu que Jésus-Christ meure pour que la résurrection se produise. Lui, le Fils de Dieu n’a pas échappé à la croix ; peu avant son arrestation, ému par les épreuves par lesquelles il devait passer, il a exprimé sa peine à son Père mais tout en étant prêt à accepter sa volonté :
Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne (Luc 22 : 42).
Dieu n’a pas épargné son fils unique de la souffrance de la croix, à plus forte raison nous. Nous sommes donc contraints de l’accepter pour qu’il nous fasse croître spirituellement. La croix est le chemin obligatoire pour un profond changement de vie car Dieu ne bâtit pas sur des anciennes fondations. Il faut que l’orgueil meure pour que l’humilité prenne place, que la colère, la haine et la rancune disparaissent pour que l’amour s’installe, que la malédiction prenne fin pour que vienne la bénédiction. Le vieil homme doit mourir pour donner vie à l’homme nouveau :
Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit ; car elle emporterait une partie de l’habit, et la déchirure serait pire. On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues ; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent (Matthieu 9 : 16-17).
Nous sommes appelés à grandir spirituellement et à donner naissance à une véritable vie victorieuse et pleine de puissance en Jésus-Christ. Il faudra donc compter avec les épreuves, le désert, …le manque ; subir ainsi la douleur d’enfantement qui est nécessaire pour évoluer spirituellement et vivre le changement : C’est notre croix :
Puis il dit à tous. Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive (Luc 9 :23).
Acceptons la croix, ne la fuyons pas. Dieu peut nous laisser vivre ou travailler dans un environnement hostile simplement dans le but de nous transformer, ne changeons pas de cadre sans avoir demandé à Dieu sa volonté ; si nous le faisons, nous refusons la croix. Il peut permettre que les membres de notre famille nous calomnient, nous rejettent, nous ne devons pas les fuir mais plutôt vivre avec eux et les aimer, c’est la croix que nous portons. Sur cette croix, nous devons crucifier le manque de pardon, la haine, la vengeance pour revêtir l’amour. Il peut permettre que nous soyons innocemment accusés et jetés en prison – le cadre qu’il a choisi pour nous bâtir – ; si nous corrompons le juge pour être libre, nous refusons la croix. Dans tous les cas, évitons les plans B qui peuvent aller contre la volonté de Dieu qui déclare :
Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs (Galates 5 :24).
Passer par la croix ne signifie pas que Dieu nous a abandonné ou que nous avons échoué, mais c’est un moyen efficace pour nous faire entrer dans une nouvelle dimension spirituelle. C’est dans ces moments là qu’il battit notre foi, transforme nos caractères, brise notre orgueil et nous montre que nous ne pouvons rien faire sans lui. C’est au fond des cellules que certaines personnes ont accepté d’ouvrir leur cœur à Jésus-Christ. C’est dans les moments de maladie, cloués sur un lit que plusieurs ont accepté de suivre Jésus-Christ. C’est dans le rejet, l’humiliation que d’autres ont compris que leur force et leur sagesse ne valaient rien. C’est dans le chômage prolongé que certains ont compris que leurs relations ne pouvaient rien faire pour eux et que seul Dieu pouvait changer leur situation ; etc. Bien aimé, c’est lorsque le nageur est au bout de ses forces qu’il accepte la bouée de sauvetage. Dieu nous aime et veut nous utiliser puissamment pour sauver nos frères, parents, amis, voisins, etc., il doit détruire en nous ce que Satan a passé de nombreuses années à construire. Les forteresses doivent tomber, les liens doivent être brisés et tout ceci passe par la croix.
Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous (1 Pierre 4 :14).
Accepte la croix, l’humiliation, la persécution, c’est une preuve que tu aimes Dieu et tu verras de puissants changements dans ta vie et dans ta famille.
Prière : Père au nom de Jésus-Christ, j’accepte de passer par la croix et je me laisse façonner en vue d’un changement pour ta gloire. Amen !
Jeudi 03/12/15 | Matthieu 9 : 16-17 |
Vendredi 04/12/15 | Luc 9 : 23-27 |
Samedi 05/12/15 | 1 Pierre 4 : 12-19 |
Dimanche 06 /12/15 | Galates 5 : 16-25 |
Lundi 07/12/15 | Hébreux 10 : 10-11 |
Mardi 08/12/15 | Romains 8 : 17-21 |
2016
IL Y A UN PRIX A PAYER
La croix de Golgotha symbolise le sacrifice de Jésus-Christ ! Fait indéniable que nous, enfants de Dieu, ne devons jamais oublier ou ignorer. Oui, à cause de nous et pour nous délivrer du péché et de l’enfer, Christ a été pendu au bois, au même titre qu’un malfaiteur, prenant notre place, portant notre malédiction afin que nous recevions la bénédiction, lui qui était pourtant juste :
Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois (Galates 3 :13).
Jésus-Christ a payé le prix ! Un très grand prix : Le sacrifice de son propre corps !
Il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix (Philippiens 2 :8).
Comme lui, nous sommes appelés à payer le prix de notre engagement chrétien.
Le prix à payer c’est d’afficher ouvertement notre nouvelle identité d’enfant de Dieu et déclarer devant tous que Jésus-Christ est Seigneur de notre vie. En le faisant, nous sacrifions indirectement nos relations qui n’acceptent pas toujours notre changement. Nos amis peuvent nous abandonner, notre famille peut nous rejeter, nous pouvons perdre notre emploi, etc. C’est ça le prix à payer pour suivre Jésus-Christ !
Le prix à payer c’est aussi le radicalisme qui consiste à refuser tout compromis, toute dilution de la Parole de Dieu. C’est de pouvoir dire non sans négociation à tout ce qui ne glorifie pas Dieu. Cela peut nous couter très cher : la séparation, le mépris, la calomnie, la mort etc. Nous ne pouvons pas avancer véritablement si nous négocions encore avec le diable. Renonçons à tout ce qui s’oppose à la volonté de Dieu pour notre vie. Jésus-Christ a été radical et sévère sur ce point, il dit d’ailleurs que :
Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi, mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot, que d’avoir deux pieds ou deux mains et d’être jeté dans le feu éternel. Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie n’ayant qu’un seul œil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans le feu de la géhenne (Matthieu 18 : 8-9).
Payer le prix c’est sacrifier nos passions, nos désirs, pour la gloire de Dieu. Notre chair doit mourir :
Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez » (Galates 5 :17).
Nous devons être capables de sacrifier nos envies, nous pouvons abandonner définitivement l’alcool, démissionner d’un poste de travail qui ne glorifie pas Dieu (gérant de boîte de nuit ou de cabaret par exemple), refuser les musiques mondaines qui diffusent des abominations, refuser la vie de concubinage. Oui, nous devons emmener notre vie (orgueil, passions, désirs) à la croix et y laisser mourir nos envies, le vieil homme, l’homme Adam pour que vive l’homme nouveau : Jésus-Christ. Acceptons la mort pour produire et communiquer la vie aux autres:
En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit (Jean 12 :24).
Faisons mourir notre chair (nature humaine) pour que vive l’Esprit de Dieu. Dépouillons-nous du vieux et revêtons le neuf, la puissance du changement dans nos vies et dans celle de nos proches passe par la croix.
Ne soyons pas comme Pierre au moment où, reniant Jésus-Christ, avait refusé de payer le prix:
Le Seigneur s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur avait dite : Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois (Luc 22 : 61).
Certainement, Pierre avait déjà vu la mort et avait préféré sauver sa vie. Il avait oublié cette Parole de Jésus-Christ qui leur disant quelques temps avant :
…Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me suive (Luc 9 :23).
Soyons des Paul, prêts à tout pour le Seigneur Jésus-Christ. Il a été emprisonné, il a reçu des coups à cause de sa foi:
Après qu’on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder sûrement (Actes 16 :23)
Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché (Hébreux 12 : 4).
Accepte de payer le prix du sacrifice pour suivre Jésus-Christ.
Prière : Père, je te rends grâce pour cette exhortation. Au nom de Jésus-Christ j’accepte de payer le prix de mon engagement à te suivre et à te servir. J’accepte de me séparer ou de sacrifier tout ce qui dans ma vie ne te glorifie pas. Amen !
Jeudi 17/12/15 | Actes 16 : 16-31 |
Vendredi 18/12/15 | Matthieu 18 : 8-9 |
Samedi 19/12/15 | Luc 9 : 57-62 |
Dimanche 20/12/15 | Galates 5 : 16-18 |
Lundi 21/12/15 | Jean 12 : 24-26 |
Mardi 22/12/15 | Actes 5 : 17-20 |